Chez Nounouss

 

Inktober 08 - Frêle · 2019-10-08

[Stylo et lavis, un lapin dans un frêle esquif essuie du gros temps, notamment une vague énorme s'apprête à s'abattre sur lui.]

Allez savoir pour quelle raison, mon esprit associe systématiquement et immédiatement l’adjectif frêle au mot esquif (plus rarement à embarcation).

Sans doute une résurgence d’un poème appris plus jeune (même si j’en doute) ou bien d’une lecture qui m’aurait particulièrement marqué sans que je puisse me rappeler laquelle… Toujours est-il qu’en cherchant sur le net j’ai trouvé ce poème écrit par Victor Hugo à l‘âge de 25 ans intitulé Un dessin d’Albrecht Dürer qui commence ainsi :

Minuit.

Le frêle esquif sur la mer sombre
Sombre ;
La foudre perce d’un éclair
L’air.

Du même Victor, en 1825 dans son poème Promenade :

Mais rentrons ; vois le ciel d’ombres s’environner ;
Déjà le frêle esquif qui nous doit ramener
Sur les eaux du lac étincelle ;
Cette barque ressemble à nos jours inconstants
Qui flottent dans la nuit sur l’abîme des temps ;

 

Commentaire

Commentaires fermés pour cet article

 

Avec Textpattern