Chez Nounouss

 

De retour de Yuggoth, OM[F]G ! – Tu peux lui faire confiance, il était pilote avec moi – Tiens, j’ai la mâchoire qui vrille, et la pièce avec elle – Vibrations et perceptions itératives.

Les petits poulpes luminescents s’agrègent pour former des pieuvres constricteurs titanesques – Les engrenages fluorescents, roses et bleus entraînent des mécanismes vains – Le temple gigantesque est vide, ses murs cuivrés sont décorés de motifs et symboles dorés qui changent de formes avec les jeux de lumières.

La couette aux poils hérissés ne cesse de s’enfoncer dans mon estomac – Le caramel perle du plafond tissant un réseau de filaments à la cohérence fluctuante.

Le ciel de banquise fond en couches d‘épaisses toiles d’araignées qui recouvrent le sol.

Quand tout résonne, que dans l’air saturé de vibrations les ondes s’entrechoquent, il devient difficile de distinguer source et artéfacts. Cela procure la sensation que le temps ne s‘écoule pas linéairement mais par paliers qui se recouvrent partiellement.

Opprimer diffère d’oppresser.

C’est rien comparé à la cantine.

 

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